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Hôpitaux

Au 1er janvier 2025, la Belgique comptait 103 hôpitaux généraux, dont 78 hôpitaux généraux classiques, 7 hôpitaux universitaires et 18 hôpitaux à caractère universitaire. Un hôpital peut être composé de plusieurs sites. Au total, 189 sites hospitaliers composaient le paysage hospitalier au 1er janvier 2025.

Parmi les hôpitaux généraux, on peut distinguer 3 types d’hôpitaux: [1]

Les hôpitaux généraux ‘classiques’ (76%)

Il s’agit d’hôpitaux qui accueillent des patients jour et nuit pour des soins médicaux spécialisés. Pour répondre à la notion d’hôpital général[2], un hôpital doit disposer d’au moins 150 lits agréés avec un service d’activités chirurgicales et de médecine interne complété par au moins une autre discipline telle que la gériatrie, la maternité, la pédiatrie, la neuropsychiatrie ou la réadaptation. Ils doivent également disposer de la fonction d’anesthésie et de radiologie, des activités de base de la biologie clinique, d’un service de réadaptation, de l’activité de base de la pharmacie hospitalière et d’une fonction de soins palliatifs. Enfin, un médecin doit être présent en permanence.

Certains hôpitaux atypiques sont également inclus dans la catégorie des hôpitaux généraux classiques. Lors de la sixième réforme de l’État, la compétence relative aux hôpitaux spécialisés, offrant uniquement des services de gériatrie et/ou de réadaptation, a été transférée aux entités fédérées. Dans ce cadre, certains hôpitaux spécialisés ont choisi de fusionner avec un hôpital général classique, tandis que d’autres ont élargi leur offre en ajoutant généralement des services psychiatriques. Aujourd’hui, bien qu’ils ne disposent ni de département de chirurgie ni de médecine interne, ces hôpitaux atypiques sont considérés comme des hôpitaux généraux. Une exception notable existe cependant: l’hôpital Foyer Horizon, qui ne dispose que de lits pour soins palliatifs spécialisés (S4), reste sous la gestion de l’État fédéral.

Les hôpitaux universitaires (7%)

Les hôpitaux universitaires proposent au moins les mêmes services que les hôpitaux généraux traditionnels, mais ils accueillent également des patients nécessitant un traitement hautement spécialisé. En outre, un hôpital universitaire a également pour mission de former les prestataires de soins de santé, de mener des recherches scientifiques et de développer de nouvelles technologies. Ils sont rattachés à une université disposant d’une faculté de médecine proposant un cursus complet.

Les hôpitaux généraux à caractère universitaire (17%)

Il s’agit d’hôpitaux généraux qui comptent un certain nombre de lits universitaires.

Activités hospitalières

L’hôpital est caractérisé par son activité organisée en services, fonctions hospitalières et programmes de soins.

Les services regroupent des activités rattachées à une localisation spécifique dans l’hôpital. On distingue les services d’hospitalisation, dans lesquels les patients résident pendant leur séjour à l’hôpital, et les services médicaux ou médico-techniques, dans lesquels sont dispensées certaines prestations spécifiques nécessitant une expertise ou un équipement particulier. Parmi les services médicaux, nous citerons,

par exemple, les centres de transplantation et les centres des grands brûlés. Parmi les services médico- techniques, nous citerons, entre autres, les services d’imagerie médicale, les centres de génétique humaine, les services de radiothérapie ou encore les centres de dialyse rénale.

Les fonctions hospitalières sont des activités hospitalières mises à la disposition de l’ensemble des services de l’hôpital. Plusieurs fonctions sont soumises à des normes et à des contrôles spécifiques de la part de la communauté ou de la région compétente. Les fonctions agréées sont, entre autres, l’officine hospitalière, les soins palliatifs, les unités de soins intensifs et d’urgence, la banque de sang hospitalière.

Les programmes de soins forment le cadre organisationnel d’implémentation des « trajets de soins » pour un groupe-cible spécifique. Il s’agit de combinaisons de différents services d’hospitalisation, services médicaux ou médico-techniques et fonctions nécessaires pour permettre une prise en charge de qualité.

Il existe actuellement plusieurs programmes de soins:

  • Le programme de soins « pathologie cardiaque »
  • Le programme de soins « médecine de la reproduction »
  • Le programme de soins de base en oncologie, y compris le programme de soins spécialisés pour le
    cancer du sein et le programme de soins spécialisés en hémato-oncologie pédiatrique
  • Le programme de soins pour enfants
  • Le programme de soins pour le patient gériatrique
  • Le programme de soins « soins de l’accident vasculaire cérébral aigu »

En savoir plus?
health.belgium.be

Types de services hospitaliers

Chaque service, au sein d’un hôpital, doit être agréé et répondre à des normes spécifiques, en ce qui concerne, entre autres, la capacité minimale de lits, le niveau minimum d’activité requis, l’équipement technique et le type et le nombre de membres du personnel médical, paramédical et soignant.

Un index est attribué à chaque service, qui identifie le sous-groupe de patients dont il s’occupe. Pour donner une meilleure vue d’ensemble, nous avons regroupé les différents types de services en fonction de la nature des pathologies qui y sont généralement traitées :

  • Lits aigus : lits destinés aux admissions relativement courtes : par exemple, lits de chirurgie (index C), de médecine interne (index D), de pédiatrie (index E), de néonatologie intensive (index NIC), de maternité (index M), de traitement des maladies infectieuses (L) et de la tuberculose (B).
  • Lits gériatriques : lits destinés à la prise en charge des patients gériatriques (index T et Tg).
  • Lits chroniques : lits destinés à une hospitalisation plus longue ou à des patients nécessitant un traitement chronique : par exemple, lits de réadaptation (indice S1 pour les affections cardiopulmonaires, S2 pour les affections locomotrices, S3 pour les affections neurologiques, S5 pour les polypathologies chroniques et S6 pour les affections psychogériatriques) et lits de soins palliatifs (indice S4).
  • Lits et places psychiatriques : destinés à la prise en charge de patients souffrant de troubles psychiques, parfois ouverts uniquement de jour ou de nuit : par exemple, lits ou places pour l’observation et le traitement neuropsychiatriques pour adultes (index A, a1, a2, T et t1) ou pour enfants (index K, k1 et k2).

Évolution du nombre de lits hospitaliers agréés

Au 1er janvier 2025, la Belgique comptait 52 317 lits et places agréés. Le vieillissement de la population et l’innovation dans les soins de santé se reflètent dans l’évolution du nombre de lits agréés dans les hôpitaux. Au cours de ces 30 dernières années, les hôpitaux belges ont enregistré une baisse de 2 370 lits agréés, soit une baisse de 4 %.[3]  “Au cours de ces 30 dernières années,
les hôpitaux belges ont enregistré une baisse de 4%.”

 

Évolution du nombre de lits agréés d’hospitalisation

Depuis 1995, on constate une baisse de 24 % du nombre de lits agréés pour les soins aigus, ce qui s’explique par la réduction de la durée de séjour des patients pour certaines pathologies et certains traitements. A l’inverse, au sein des hôpitaux généraux le nombre de lits gériatriques a augmenté de 30 %, le nombre de lits pour les malades chroniques a augmenté de 371 % et le nombre de lits psychiatriques de 71 %. Cette augmentation s’explique en partie par les fusions d’hôpitaux généraux avec des hôpitaux spécialisés à la suite de la sixième réforme de l’État en 2014. En outre, on parle du nombre de lits et de places psychiatriques agréés. Ce nombre est supérieur au nombre réel de places disponibles ; en effet, certains de ces lits ont été supprimés pour financer des formes alternatives de soins, par exemple des équipes mobiles de soins spécialisés à domicile ou pour l’intensification des soins résidentiels[4]. En outre, il est possible que pour d’autres types de lits, le nombre de lits agréés soit plus élevé que le nombre réel de lits disponibles, qui ont été provisoirement fermés, par exemple en raison d’une pénurie de personnel.

 Formes de collaboration entre les hôpitaux

À l’heure où les soins de santé sont confrontés à des défis de plus en plus complexes, les collaborations entre hôpitaux deviennent de plus en plus cruciales. Ces partenariats, qui vont du partage des connaissances aux initiatives de soins conjointes, offrent une occasion unique d’améliorer la qualité des soins aux patients et d’accroître l’efficience du secteur. Ce chapitre aborde les différentes formes de collaboration entre les hôpitaux.

Association d’hôpitaux

Une association d’hôpitaux est une collaboration formalisée juridiquement entre deux hôpitaux ou plus. Dans une telle association, les hôpitaux s’associent pour gérer conjointement un ou plusieurs programmes de soins, services hospitaliers, fonctions, départements, services médicaux, services médico-techniques ou services techniques. La convention d’association décrit en détail les activités qui seront menées au sein de l’association et dans quel domaine de soins ces activités se dérouleront. L’objectif d’une association est d’optimiser l’utilisation des ressources disponibles et d’éviter les chevauchements entre les soins. Cela permet de garantir la qualité des soins tout en optimisant les opérations et l’infrastructure des hôpitaux participants.

  • Exemple : l’AZ Klina à Brasschaat s’est associé à l’AZ Voorkempen à Malle pour gérer un centre de dialyse rénale.
  • Exemple : La Clinique CHC et l’Hôpital de La Citadelle à Liège ont obtenu un agrément pour une association dans laquelle ils exploitent conjointement un service où un scanner PET a été mis en place.

Vous voulez en savoir plus ?
Arrêté royal précisant la description d’une association d’hôpitaux et des normes particulières qu’elle doit respecter.

Groupement hospitalier

Un groupement hospitalier est une collaboration durable reconnue entre des hôpitaux distants de 25 kilomètres maximum. Au sein d’un tel groupement, les hôpitaux s’accordent sur la répartition du travail et la complémentarité en termes d’offres de services, de disciplines ou d’équipements. Son objectif est de mieux répondre aux besoins de la population et d’améliorer la qualité des soins de santé.

  • Exemple : depuis le 12 février 2024, la Sint-Jozefskliniek Izegem et l’AZ Groeninge Kortrijk forment un groupement hospitalier agréé.
  • Exemple : Les hôpitaux suivants ont obtenu un agrément de groupement hospitalier le 21 mars 2024 : CHU Helora - Site Jolimont-Lobbes, CHU Helora - Site Constantinople Mons - Warquignies, CHU Helora - Site Nivelles-Tubize, CHU Helora - Hopital De Mons.

Vous voulez en savoir plus ?
Arrêté royal fixant les normes complémentaires d’agrément des hôpitaux et des services hospitaliers et précisant la définition des groupements d’hôpitaux et les normes particulières qu’ils doivent respecter.

Fusion

Une fusion hospitalière consiste à regrouper deux ou plusieurs hôpitaux précédemment agréés séparément et distants de 35 kilomètres au maximum, au sein d’une seule entité administrative dotée d’un agrément unique. La réglementation garantit une répartition équilibrée des services et des fonctions entre les différents sites des hôpitaux fusionnés.

Au fil du temps, la Belgique a connu plusieurs vagues de fusions. Celles-ci ont été stimulées, entre autres, par des modifications de la législation. En 1998, les hôpitaux ont été encouragés à s’engager dans une fusion volontaire :

  • La suppression de l’obligation d’abandonner 5 % du nombre total des lits ;
  • L’augmentation de la distance autorisée entre les hôpitaux qui fusionnent, de 10 km à 35 km. 

En 2014, un certain nombre d’hôpitaux ont fusionné à la suite de la sixième réforme de l’État.

Les fusions sont également motivées par la simplification des collaborations, les économies d’échelle, l’augmentation de l’efficience et l’amélioration de la qualité des soins.

Évolution des fusions des hôpitaux généraux en Belgique

Vous voulez en savoir plus ?
Arrêté royal précisant la description d’une fusion d’hôpitaux et des normes particulières qu’il doit respecter.

Réseaux hospitaliers

La création de réseaux hospitaliers locorégionaux vise à encourager les hôpitaux à utiliser les ressources de manière plus efficiente, à partager les investissements et à promouvoir la répartition des tâches basée sur l’expertise.

Que sont les réseaux locorégionaux ?

Depuis le 1er janvier 2020, chaque hôpital général doit faire partie d’un seul et unique réseau hospitalier locorégional[5]. Treize réseaux au maximum peuvent être constitués en Flandre, huit en Wallonie et quatre à Bruxelles. Le réseau hospitalier locorégional a pour mission d’organiser l’offre de soins locorégionale au sein de son réseau.

En 2025, 23 réseaux hospitaliers locorégionaux sont agréés en Belgique.

L’objectif de la collaboration au sein des réseaux hospitaliers locorégionaux est de créer un cadre approprié qui encourage la collaboration dans le secteur. L’objectif est que les hôpitaux continuent à proposer les soins nécessaires dans leur domaine et qu’ils le fassent en collaboration avec les hôpitaux de leur réseau. Les hôpitaux d’un réseau peuvent choisir de regrouper différents services et dispositifs de soins sous la forme de shared services, ce qui permettra d’utiliser les ressources plus efficacement, par exemple en effectuant des achats groupés ou en exploitant ensemble des équipements lourds ou des infrastructures.

Les mesures visent à rendre les réseaux locorégionaux plus attrayants pour les professionnels et les patients en améliorant la qualité et la spécialisation. La collaboration avec les centres de référence, qui proposent des soins suprarégionaux, permettra aux patients de bénéficier d’un suivi plus approfondi dans un hôpital locorégional proche de leur lieu de résidence après avoir reçu un traitement complexe.

Le graphique ci-dessous illustre la taille de chaque réseau en fonction du nombre de lits agréés. Au 1er janvier 2025, les réseaux Chorus et Elipse comptaient le nombre de lits agréés le plus élevé, avec respectivement 4 462 et 3 915 lits.[6]

 

 

Nombre de lits agréés par réseau hospitalier locorégional (01/01/2025)

En savoir plus ?
Loi coordonnée du 10 juillet 2008 sur les hôpitaux et autres établissements de soins, en ce qui concerne le réseautage clinique entre hôpitaux

Travailler ensemble à la réalisation de missions de soins

  “Soins de proximité là où c’est possible, soins spécialisés là où c’est nécessaire ”

La base de la réforme vers des réseaux hospitaliers locorégionaux est double : « Soins de proximité là où c’est possible, soins spécialisés là où c’est nécessaire ». Autrement dit, la volonté des pouvoirs publics est, d’une part, de s’assurer que les soins sont, dans la mesure du possible, le plus près du domicile du patient et, d’autre part, de concentrer les soins hyperspécialisés dans une perspective de qualité. Ceci afin de permettre un déploiement plus efficace des moyens. A cette fin, les soins ont été différenciés entre missions de soins locorégionales et missions de soins suprarégionales.

1. Missions de soins locorégionales
Il s’agit de soins qui doivent être disponibles dans chaque réseau hospitalier locorégional. Cela inclut, d’une part, des soins généraux pour des opérations et pathologies courantes, tels que les services d’urgence, de gériatrie ou de pédiatrie, qui peuvent être offerts dans n’importe quel hôpital. D’autre part, les soins locorégionaux comprennent des soins spécialisés nécessitant des visites régulières à l’hôpital sur une période déterminée, comme la dialyse rénale, les programmes de soins oncologiques ou ceux dédiés aux accidents vasculaires cérébraux (AVC). Ces soins spécialisés doivent être présents dans chaque réseau hospitalier, mais ne sont pas requis dans tous les hôpitaux individuellement.                                                           
2. Missions de soins suprarégionales
Il s’agit ici de missions de soins pour un petit groupe de personnes qui nécessitent une expertise et/ou un investissement importants. Ces soins ne doivent pas être proposés dans tous les réseaux hospitaliers, mais doivent être concentrés dans des centres de référence suprarégionaux. Il s’agit notamment de centres spécialisés dans les soins de l’accident vasculaire cérébral, les centres des grands brûlés, les centres oncologiques pédiatriques, etc.

Un arrêté royal a été publié en 2022 qui dresse la liste des missions de soins locorégionales et suprarégionales des réseaux hospitaliers. Cet AR relatif à la qualification des missions de soins établit également une norme d’agrément organique fédérale. Cette norme stipule que les missions de soins doivent pouvoir être proposées dans un délai de 30 minutes de trajet pour 90 % des citoyens de la zone géographique couverte par le réseau hospitalier.

Les deux cartes ci-dessous illustrent l’accessibilité des missions de soins locorégionales en ce qui concerne la maternité et les soins d’urgence. On constate, notamment, que dans les zones frontalières et dans certaines régions du sud du pays, l’accessibilité de ces missions ne peut être garantie dans le délai requis.

Accessibilité des services d’urgence dans un délai de 30 minutes (12/02/2025)

Accessibilité des services de maternité dans un délai de 30 minutes (12/02/2025)

Vous voulez en savoir plus ?
Arrêté royal qualifiant les missions de soins suprarégionales et les missions de soins locorégionales des réseaux hospitaliers cliniques locorégionaux et déterminant l’offre géographique des missions de soins locorégionales des réseaux hospitaliers cliniques locorégionaux

[1] Ce rapport se concentre sur les hôpitaux généraux qui relèvent de la compétence fédérale. Il exclut les hôpitaux psychiatriques (qui fournissent des soins exclusivement aux personnes souffrant de troubles mentaux) et les hôpitaux exclusivement spécialisés (à l’exception du Foyer Horizon).

[2] À l’exception des hôpitaux qui disposent uniquement de services spécialisés de traitement et de réadaptation, associés ou non à des services d’hospitalisation ordinaire ou à des services de neuropsychiatrie pour le traitement des patients adultes.

[3] Source : SPF Santé publique. (2025, 1er janvier) Hospital Infrastructure Repository (HIR). [Dataset] ; les lits psychiatriques déclassés en vertu de ce qu’on appelle l’article 107 ont été inclus dans ces chiffres.

[4] Pour plus d’informations à ce sujet, vous pouvez consulter la publication « Données phares dans les soins de santé – soins en santé mentale ».

[5] À l’exception des hôpitaux psychiatriques et des hôpitaux généraux qui disposent uniquement de services d’hospitalisation psychiatrique (index A, T ou K) ainsi que de services de traitement spécialisé et de réadaptation (index S) ou d’un service gériatrique (index G). Deux hôpitaux de la compétence fédérale relèvent de cette dernière exception et ne font pas partie d’un réseau hospitalier locorégional. Il s’agit des hôpitaux Silva Médical et Valisana.

[6] Le nombre indiqué dans le graphique représente le nombre de lits agréés dans le réseau hospitalier dans tous les hôpitaux généraux belges sous compétence fédérale appartenant au réseau hospitalier locorégional. Ziekenhuisnetwerk KOM en Ziekenhuisnetwerk Noord-Oost Limburg disposent en réalité de plus de lits, car des hôpitaux spécialisés (qui ne relèvent pas de la compétence fédérale) font partie du réseau hospitalier.