En 2023, il y a eu 1 749 272 hospitalisations classiques, 2 509 933 hospitalisations de jour et 2 759 510 contacts ambulatoires avec le service des urgences.[1] On constate que les réseaux Chorus et Elipse sont ceux qui enregistrent le nombre le plus élevé de contacts avec les patients. Ce sont également les réseaux hospitaliers qui comptent le plus grand nombre de lits agréés. La moitié de l’activité hospitalière de ces deux réseaux consiste en des consultations ambulatoires au service des urgences.
Nombre de séjours par type d’hospitalisation par réseau hospitalier (2023)
En comparant la proportion des hospitalisations classiques et de jour, on constate qu’en 2023, les réseaux hospitaliers ont enregistré une proportion d’hospitalisations de jour comprise entre 50 % et 67 %.
Part de l’hospitalisation classique par rapport à l’hospitalisation de jour par réseau hospitalier
On constate que dans certaines régions, la majorité des patients sont fidèles au même réseau hospitalier locorégional. Les résidents des zones bleu foncé sur la carte ci-dessous se rendent dans le même réseau hospitalier dans 75 à 100 % des cas. Dans les zones bleu clair et vertes, le choix du réseau est plus varié. Cela peut s’expliquer par le fait que des hôpitaux de différents réseaux sont localisés dans la même région.
Pourcentage de patients d’une même commune qui fréquentent le même réseau hospitalier pour les hospitalisations classiques
Pourcentage de patients d’une même commune qui fréquentent le même réseau hospitalier pour les hospitalisations de jour
Les cartes ci-dessous montrent, par commune, vers quel réseau hospitalier se tournent la plupart des patients.
Représentation géographique du réseau hospitalier locorégional qui affiche la plus grande part de marché pour les hospitalisations classiques
Représentation géographique du réseau hospitalier locorégional qui affiche la plus grande part de marché pour les hospitalisations de jour
[1]Source : SPF Santé publique (s.d.) Résumé hospitalier minimum (RHM). [Dataset]. Les types de séjour suivants n’ont pas été retenus: séjours non terminés (sauf pour la première période de séjour de longue durée), séjours entièrement psychiatriques, séjours des nouveau-nés pour lesquels le séjour n’a pas été facturé, séjours pour lesquels le sexe du patient n’a pas pu être déterminé, séjours en hospitalisation de jour pour lesquels une somme forfaitaire ou un mini-forfait ont été facturés ou aucun forfait n’a été facturé. De plus, les contacts ambulatoires avec l’hôpital en dehors du service des urgences n’ont pas été inclus dans les chiffres.