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L'« imagerie médicale » est un terme générique utilisé pour désigner les différentes techniques permettant de réaliser des images du corps. Dans les hôpitaux, l'imagerie médicale est utilisée pour diagnostiquer, détecter et surveiller les maladies à un stade précoce, soutenir les interventions médicales et évaluer les traitements.

On distingue les dispositifs d'imagerie médicale à usage intensif suivants :

  • CT : la tomodensitométrie utilise des rayons X pour faire des coupes transversales de l'intérieur du corps. Le patient est donc littéralement « scanné ». C'est pourquoi dans le langage populaire on appelle souvent cet examen un « scanner ».
  • IRM : l'imagerie par résonance magnétique utilise un champ magnétique puissant et des ondes radioélectriques pour fournir des images de l'intérieur du corps.
  • SPECT-CT : un produit radioactif injecté est utilisé ici. Le rayonnement est ensuite mesuré à l'aide de détecteurs qui tournent autour du patient. Et ensuite, les mesures sont ajoutées aux images CT afin de pouvoir voir clairement où le produit injecté s'est réparti.
  • PET (y compris PET-CT et PET-MRI) : comme pour le SPECT-CT, cet examen utilise un produit radioactif. Le produit radioactif utilisé dans le PET a la particularité de pouvoir toujours être mesuré dans les deux sens. En combinant les informations provenant des 2 mesures, les médecins obtiennent une image très précise de la distribution du produit injecté.

Ceci concerne les appareils disposant des agréments et accréditations nécessaires et qui sont déclarés au SPF Santé Publique.

Les techniques ci-dessus ont toutes leurs forces et leurs faiblesses. Il n'existe donc pas de technique généralement applicable. Ce qui constitue une bonne technique d'imagerie pour un type de pathologie ne l'est pas toujours pour un autre. 

L'imagerie médicale a permis d'énormes progrès en médecine moderne et joue un rôle de plus en plus important dans notre système de soins de santé. Cependant, l'utilisation fréquente de techniques telles que la tomodensitométrie présente également un inconvénient, à savoir une exposition accrue aux rayonnements ionisants. Comparativement à la situation dans d'autres pays, en Belgique, nous réalisons de nombreux CT-scans.

Remarque : les données de l'Irlande et de la Suède ne sont pas disponibles
(1) Uniquement les hôpitaux
(2) 2011 : pas disponible
(3) 2011 : définition différente
(4) Rupture dans l'évolution
(5) 2012 à la place de 2011
(6) 2015 à la place de 2016
(7) 2013 à la place de 2011
Source : Eurostat (code pour les données en ligne : hlth_co_exam)

Afin d'informer le secteur et la population sur l'importance d'une utilisation correcte de l'imagerie médicale, le SPF Santé publique a lancé une campagne annuelle entre 2012 et 2016 intitulée « Les images médicales ne sont pas des photos de vacances ».

Les campagnes étaient des campagnes à grande échelle qui ont permis de mieux informer les citoyens et les ont incités à poser plus facilement des questions à leur médecin1. Résultat : une diminution du nombre des examens CT chez les enfants et les adolescents de moins de 20 ans.

LES IMAGES MÉDICALES NE SONT PAS DES PHOTOS DE VACANCES

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Voulez-vous en savoir plus ? Allez sur

https://www.pasderayonssansraisons.be/fr

ou demandez à votre médecin traitant ou spécialiste

Mais globalement, le recours aux CT-scans continue à d’augmenter dans notre pays. Le grand nombre de CT-scans contribue à la surcharge de radiation de la population belge. Puisque les examens IRM (par opposition aux CT-scans) n’impliquent pas de risque de radiation et peuvent être une alternative aux CT-scans dans certaines indications, le SPF Santé publique collabore avec l’INAMI et des experts du secteur afin de réorienter des CT-scans vers des examens IRM. Pour cela, il est important que l’offre soit bien adaptée aux besoins. Afin de pouvoir déterminer objectivement l’offre en appareils d’imagerie médicale, on a calculé le rapport du nombre d’appareils pour 100 000 habitants par région. Pour adapter ce ratio aux différentes régions du pays, le nombre d’appareils IRM a été augmenté de 12 appareils en 2014 (protocole d'accord du 24 février 2014).Après avoir évalué cette augmentation, il a été décidé en 2018, d’augmenter à nouveau le nombre à 18 appareils IRM supplémentaires (protocole de suivi du 5 novembre 2018). Ces nouveaux appareils seront opérationnels dans les hôpitaux d’ici deux à trois ans.

 

[1] Pour plus d'informations sur les résultats de l'enquête, cliquez ici : http://www.becaremagazine.be/fr_FR/2275/37005/belgian_medical_imaging_platform_belmip.html